Et si je me trompe dans mes études ?

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La peur de se tromper résulte de l’anticipation d’un danger à venir (il s’agit d’ailleurs plus d’anxiété que de peur) et c’est cette anxiété qui rend l’indécision inconfortable. 

Il nous semble, que deux principales croyances contribuent à alimenter l’anxiété liée à l’indécision en orientation :

-En premier lieu, la croyance qu’il existe quelque part un métier idéal pour moi que je dois trouver.

-En second lieu, la croyance que si je me trompe de branche, c’est-à-dire que mes études ne me plaisent pas l’année prochaine, je démarre mal ma vie d’adulte, et je risque de me perdre en route.

Ces croyances peuvent nous amener par exemple à explorer sans fin toutes les filières d’études possibles sur Parcoursup, à visionner des dizaines de vidéos, ou de pages internet. Le déclic, la révélation tant attendue ne viennent pas, la deadline approche, l’indécision devient inconfortable émotionnellement.

Bien évidemment, ces croyances sont tout autant celles de nos enfants que celles des parents. De plus, en tant que parents et éducateurs, nous avons tendance à souhaiter pour nos enfants une vie calme et sans tempêtes, leur empêchant ainsi d’entrer en relation avec la possibilité d’échouer, et surtout d’expérimenter. Ce faisant les parents enlèvent à leurs enfants la possibilité de se connecter à leurs ressources pour surmonter leurs difficultés.

Voici trois propositions pour revisiter ses croyances, et aborder l’indécision de manière plus sereine, voire s’en faire une alliée pour l’avenir.


Tout d’abord, 85% des métiers de 2030 n’existent pas encore.

(https://www.pole-emploi.fr/actualites/le-dossier/les-metiers-de-demain/85-des-emplois-de-2030-nexistent.html)

👉 Rechercher le métier idéal, cela pourrait bien ressembler à chercher un noyer du Brésil dans la forêt amazonienne.

Ce n’est pas tant le métier que les conditions dans lesquelles on l’exerce qui peuvent ou pas convenir.

Si le métier de jardinier pourrait plaire à un jeune, il pourra l’exercer pour son propre compte, au château de Versailles, ou aux Jardins du Cœur. 

👉 Le métier idéal n’existe pas, il y a par contre des conditions, un terrain plus ou moins favorables à l’épanouissement professionnel.


S’informer sur les réorientations possibles

Auprès de l’école, ou de l’université, échanger avec des adultes, des étudiants de son entourage qui se sont réorientés dans leurs études ou professionnellement et enfin s’informer sur les voies alternatives.

Quelques exemples :  partir à l’étranger, faire une mission de service civique, travailler en CDD ou en intérim…

👉 Le danger semble alors moins grand et vous prenez confiance en votre capacité à trouver des solutions, à faire germer de nouveaux possibles.

Et pour finir, se dire que finalement nous sommes comme des arbres : 𝗼𝗻 𝗻𝗲 𝗽𝗼𝘂𝘀𝘀𝗲 𝗽𝗮𝘀 𝗺𝗶𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗮𝗻𝗱 𝗼𝗻 𝘃𝗮 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗱𝗿𝗼𝗶𝘁, 𝗼𝗻 𝗽𝗼𝘂𝘀𝘀𝗲 𝗱𝗶𝗳𝗳𝗲́𝗿𝗲𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁.

Ce contenu vous est proposé par un membre de la Communauté d’experts AZIMUT : Laurence COIFFARD, Coach professionnelle diplômée de l’UCO à Angers

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