La visite des salons d’orientation semble un passage obligé et évident lors de la définition de son projet d’orientation. Or, c’est une source importante de stress et leur visite est mal anticipée.

🎧 On va chez Mickey (ou presque) 🧭

Avec la pandémie du COVID ils avaient été annulés et dématerialisés. Nombre d’entre eux avaient été proposés en format numérique ou distanciel. C’était mieux que rien. Et surtout on avait pas le choix. Mais les retours que j’ai recueillis me laissent penser que ce n’était pas pareil. Ça leur avait manqué.

Je veux parler des « salons d’orientation ». C’est une expression qui arrive très vite dans la conversation quand on aborde l’orientation.

“Quoi, mais ton fils n’a pas été au salon ce week-end?! Mais comment va-t-il s’en sortir? »

Alors, cette semaine, je voulais mettre le sujet sur le haut de la pile de votre to-do list.

À quel salon(s) votre ado va-t-il assister cette année? D’ailleurs, ne devrais-je pas dire : À quel salon(s) vous et votre ado allez-vous assister cette année? Cela serait plus juste.

Quand je pensais à ce que j’avais envie de vous dire à propos des salons, cette semaine, j’avais deux visuels qui s’imposaient à moi : Disney Land et le Puy du Fou.

En effet, les salons, c’est un peu comme un parc d’attraction. Si vous décidez le matin même d’y aller, votre expérience risque fort d’être décevante. Vous allez faire la queue à l’entrée alors que ceux qui ont leurs billets vont rentrer. Vous allez passer plus de temps dans la file d’attente que dans les attractions elles-memes. Vous risquez de vous retrouver assis dans une tasse qui tournoie sur elle même pendant 30 minutes alors que votre ado rêve d’être sur une montagne russe….

Bref, vous avez compris le message. La visite d’un salon d’orientation se prépare comme la visite d’un parc d’attraction.

Je continue le parallèle :

– inutile d’amener votre enfant chez Disney pour vivre des sensations fortes si il n’a pas la taille requise pour entrer dans les attractions. Pour les salons, je recommande d’envisager d’y aller en Seconde et en Première. Avant, c’est souvent trop tôt, après ce n’est plus la priorité…

– on ne va dans un parc d’attraction pour déterminer si on aime ou non les sensations fortes. De même, aller trainer dans un salon avec un ado qui n’a aucune idée de ce qu’il envisage n’est pas une bonne idée. Vous risquez de le décourager. Rien de pire en effet que de passer d’un stand de salon au suivant. Ils se ressemblent tous et chacun fait sa propre promotion…

🎧 Les contenus de la semaine

Alors pourquoi et quand aller aux salons d’orientation? Comment se préparer à visiter un salon d’orientation? Quels sont les salons d’orientation proposés?

Autant de questions pour lesquelles nous avons préparé des réponses.

Soit dans un contenu AZIMUT : Pourquoi assister aux salons d’orientation ?

Voici le lien pour l’écouter sur votre plateforme préférée

Ce contenu fait partie de la série Enquête d’orientation que je vous conseille d’écouter en intégralité.

Soit en vous fournissant quelques liens (non exhaustifs!) vers des organisateurs de salons.

Vous aurez à filtrer par date, lieu géographique, format, thème…

• 105 salons et Rencontres organisées par L’Etudiant
  186 salons programmés par Studyrama
  Le salon Postbac organisé par AEF
  Les Nuits de l’orientation organisées par les CCI (Chambres de Commerce et d’Industrie) régionales (à voir pour chaque région. par exemple pour Centre Val de Loire)
  etc.

Pour des études à l’étranger, l’offre est vaste. Quelques exemples :

• le Forum Franco-Allemand, spécialisé dans les formations supérieures franco-allemandes
  Elevate by Study Experience et les études sup anglophones
  etc…

Vous l’avez compris, un salon d’orientation efficace pour un projet d’orientation est un salon qui a été anticipé et préparé. Et là, parents, vous avez vraiment votre place à prendre pour aider votre ado dans son projet d’orientation.

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