Cet épisode aborde les questions cruciales liées à une année de césure au collège ou au lycée, notamment la destination, le logement, les motivations, le retour, et les formalités.

Principaux sujets abordés :

• Le choix de la destination et de la langue.

• Les options d’hébergement (famille d’accueil ou internat).

• Les motivations pour une année de césure.

• La réintégration à l’école d’origine.

• Les questions administratives et la nécessité d’un accompagnement professionnel.

Résumé :

L’article se penche sur les questions essentielles entourant une année de césure au collège ou au lycée, y compris le choix de la destination, la langue, et le type d’établissement. Les familles optent souvent pour des destinations anglo-saxonnes pour améliorer la maîtrise de l’anglais, mais certaines préfèrent des pays plus proches pour faciliter les retours fréquents. Le mode d’hébergement peut être une famille d’accueil ou un internat, chacun ayant ses avantages et inconvénients. Les motivations pour l’année de césure incluent des objectifs linguistiques, académiques, culturels, et personnels. Enfin, la réintégration à l’école d’origine et les formalités administratives sont des aspects cruciaux à considérer.

 Quelles sont les questions à se poser pour que l’expérience d’année de césure soit réussie ?

Première question à se poser : la destination et la langue

L’immense majorité des familles choisissent une destination anglo-saxonne, car leur enfant reviendra avec une parfaite maîtrise de l’anglais, passeport incontournable pour leur avenir.

Certaines familles optent pour une destination lointaine, les Etats-Unis ou l’Australie.

Les autres familles, plus souvent, se tournent vers des pays plus proches qui permettent des retour plus faciles, moins coûteux et donc plus fréquents à la maison. C’est la garantie de pouvoir garder un vrai lien avec son enfant. Citons principalement le Royaume-Uni et l’Irlande.

Plus rarement, certains jeunes rejoignent un pays germanophone ou hispanophone.

Deuxième question importante à se poser : le mode d’hébergement et le type d’établissement.

Il existe essentiellement deux options :

La famille d’accueil

=> Le jeune pourra rejoindre une famille d’accueil locale et y vivre, aux côtés des membres de la famille. Il fréquentera l’école du quartier, publique le plus souvent. C’est la formule classique quand un jeune part aux Etats Unis, en Australie ou en Irlande.

L’avantage : la famille aura pour mission d’accueillir le jeune “comme son enfant” et de pleinement l’intégrer dans la vie quotidienne.

L’inconvénient : cette formule peut être intimidante pour le jeune et reste aléatoire.

La composition de la famille est parfois mal adaptée, sans aucun enfant du même âge, tout au plus un bébé ou un étudiant qui aura quitté le nid… Autre risque : le ou les enfants de la famille n’auront pas toujours d’affinités avec votre enfant et les échanges seront très réduits.

Deuxième possibilité: l’internat.

La formule est différente : votre enfant est scolarisé en tant qu’interne, dans un établissement scolaire local, auprès des jeunes natifs.

Il vit dans l’école 7 jours sur 7, 24h sur 24 : il y suit le programme scolaire local, il fait du sport sur la campus, il y pratique aussi les arts et la musique, et des activités à l’heure du déjeuner ou après les cours, le tout dans une atmosphère familiale et bienveillante, auprès de nombreux jeunes de son âge.

Vous imaginez Poudlard et Harry Potter, la campagne anglaise, les bâtiments victoriens en brique rouge, les terrains de quidditch, les salles de magie ! Vous y êtes ?

Troisième question, l’objectif du séjour bien sûr !

Pourquoi faire partir son enfant pour une année de césure dans un autre système scolaire, à l’étranger? Quelles sont les motivations des parents et du jeune ?

Sur ce point, un autre article, qui aborde les motivations pour ce type de projet : académiques, linguistiques, voire plus personnelles.

Quatrième question essentielle à se poser dans le cadre d’un projet d’année de césure : le retour ! 

Évidemment, quand on est en train de préparer un départ pour une année, on n’a pas forcément envie de penser au retour, qui aura lieu dans plus d’un an !

En réalité, il est essentiel de se poser ces questions dès le lancement du projet : “dans quel établissement va revenir mon enfant, son école actuelle ? une autre?”, ou encore “dans quel niveau de classe reviendra-t-il ?”. 

Pour cette question, plusieurs cas de figure.

La situation la plus simple ?

Après avoir fait son année de césure à l’étranger, votre enfant retrouve le chemin de son établissement d’origine et reprend le parcours scolaire là où il l’avait quitté : il entrera en 4è, par exemple, s’il est parti entre la 5è et la 4è.

Il est toujours très important de considérer cette année, non pas comme un redoublement, mais bien comme une année différente, une année en plus, une expérience qui enrichira le jeune et valorisera considérablement son dossier scolaire !

N’oublions pas que, dans certaines situations, partir prendre l’air à l’étranger constitue aussi une très bonne alternative lorsqu’un avis de redoublement est prononcé en France…

Finalement, il faut voir cette année comme un tremplin pour le jeune, quel que soit le contexte du départ.

Deuxième cas de figure.

Possible, au cas par cas, et selon l’avis des enseignants, mais plus rare.

A son retour, votre enfant retourne bien dans son école d’origine, mais reste dans la même “promo”, avec ses anciens camarades :  il entre directement en 3è, par exemple, s’il est parti entre la 5è et la 4è.

Tout dépendra du niveau de classe concerné, de l’élève, de l’école d’origine… c’est une question à envisager posément, avec les différentes parties prenantes. 

Dans un certain nombre de situations, l’année de césure sera l’occasion de changer d’établissement au retour en France, que ce soit une demande expresse de l’établissement d’origine, ou que ce soit un choix de la famille, dans l’intérêt de leur enfant. Une très bonne occasion pour changer d’école, en douceur.

Dans ce cas de figure, il sera nécessaire de se préoccuper rapidement de la recherche d’une future école, au plus tard dès les premières semaines de séjour en septembre-octobre de l’année de césure.

Quelques questions pratiques pour finir

Les formalités administratives, bien évidemment.

Il ne faudra pas oublier les questions relatives au passeport, à l’éventuel visa, à la couverture médicale, à l’assurance, chaque destination ayant ses particularités. L’objectif est de ne pas se laisser surprendre, au dernier moment, par des formalités qu’on n’aurait pas anticipées.

Une année de césure à l’étranger, c’est un projet engageant pour la famille et pour le jeune, avec des enjeux importants en termes scolaires et personnels. Bien souvent, plusieurs options se présentent et des choix sont à faire.

C’est la raison pour laquelle, il semble utile de se faire accompagner par un professionnel qui maîtrise bien le sujet, les enjeux, les options et qui a une longue expérience de ces projets.

Ce contenu vous est proposé par un membre de la Communauté d’experts AZIMUT : Colombe DINOCHEAU, fondatrice de My English School, séjours linguistiques et scolarités à l’étranger