Les croyances limitantes jouent sur la vie des lycéens. Nous expliquons comment les identifier afin de pouvoir les transformer.

Les croyances limitantes sont perçues comme des vérités indiscutables, bien qu’elles soient négatives et un frein à notre bien-être.

C’est parce que nous ne les remettons pas en question qu’elles prennent le pouvoir sur nos vies et nous empêchent d’être vraiment nous-mêmes. 

Comment repérer les croyances limitantes ?

Un moyen de repérer rapidement les croyances qui existent chez une personne est d’être attentif aux quantificateurs universels qu’elle utilise comme par exemple, tout le monde, personne, toujours, jamais, chaque fois, tout le temps, etc. Il y a aussi les fameux je suis trop ou je ne suis pas assez. Peut être que votre adolescent utilise des phrases comme je ne suis pas assez bon en maths pour choisir les spécialités scientifiques, je suis trop timide pour devenir avocat.

Ces quantificateurs peuvent aussi bien être explicites, comme je ne suis pas assez à l’aise à l’oral pour préparer un concours d’éloquence, qu’implicites comme les filles sont trop sensibles pour embrasser une carrière militaire, ce qui peut sous-entendre qu’aucune fille n’aurait la capacité d’intégrer l’armée.

Essayez de repérer combien de fois dans une journée votre lycéen utilise ces quantificateurs et quelles sont les croyances auxquelles ils peuvent être reliés. Est-ce une croyance qui lui a été transmise par son entourage ? L’a-t-il adoptée suite à un événement particulier ?

Réfléchir aux situations bloquantes vécues

Une fois que vous avez repéré ces croyances, la prochaine étape sera de réfléchir aux situations bloquantes qu’il vit de façon récurrente et à ce qu’il se dit dans ces moments-là ? Soyez attentif à la façon dont il se considère, dont il parle de lui. 

Il est aussi utile d’interroger ses croyances en le questionnant sur ces dernières. Si, par exemple, il rêve de devenir pâtissier et qu’il se répète qu’il n’y arrivera jamais parce qu’il n’est pas assez méticuleux, demandez-lui ce que cela implique pour lui, dans sa vision des choses, que les pâtissiers se doivent d’être minutieux.

Nous avons tendance à déformer et sélectionner les faits pour les adapter à nos croyances, qui, nous vous le rappelons, agissent tel des filtres. Par conséquent, nos croyances fournissent à leur propriétaire la possibilité de rester dans l’illusion que sa représentation de la réalité est la seule valable. Voilà pourquoi un questionnement aiguisé sera utile non seulement pour décortiquer la croyance dominante et surtout pour déceler des croyances plus profondément enfouies.

Ce contenu vous est proposé par un membre de la Communauté d’experts AZIMUT : Nathalie COLLIN, coach certifiée en PNL et en Pratiques Narratives, formée également à la Communication non violente (CNV).