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Présentation du CPES Sciences des données Santé Société de Palaiseau Paris-Saclay : Cycle Pluridisciplinaire d’Études Supérieures
Madame Charline Avenel, Rectrice de l’Académie de Versailles, présente le nouveau CPES (Cycle Pluridisciplinaire d’Études Supérieures) qui se déroule au Lycée International de Palaiseau Paris-Saclay. Ce cycle de formation de trois ans a pour thème Sciences des données, Santé et société et est organisé en partenariat avec l’Université Paris Saclay, l’ENS, l’Institut Polytechnique de Paris et HEC.
Il permet d’obtenir une équivalence grade de licence et met l’accent sur l’ouverture sociale et l’équilibre hommes/femmes.
Les candidatures s’effectuent sur Parcoursup.
Texte de l’interview audio de Madame La Rectrice de l’Académie de Versailles
Je suis aujourd’hui en présence de madame Charline Avenel, Rectrice de l’Académie de Versailles, et l’objectif de cet échange est de vous présenter, à vous chers auditeurs, le nouveau CPES. C’est un cycle pluridisciplinaire d’études supérieures qui a pour thème Sciences des données, Santé et société. Je m’adresse à vous, Madame. Pourquoi est ce que vous avez choisi le format CPES ? Et surtout, quel est l’originalité de ce format ?
C’est un cycle pluridisciplinaire d’études supérieures sur les sciences des données Santé et Société dans le Lycée international de Palaiseau Paris-Saclay. Les CPES sont des parcours qui au fond, conjuguent le meilleur de la classe prépa, le meilleur de l’université et le meilleur de la grande école. Ce sont des parcours de formation de bac plus trois, donc on arrive avec trois ans d’études de haut niveau, exigeants. Les étudiants y sont admis par sélection sur dossier. Ils doivent avoir des compétences solides, des profils divers et cela leur permet d’avoir un ensemble de disciplines. Donc c’est pluridisciplinaire et interdisciplinaire pour vraiment décloisonner les savoirs et les méthodes.
Vous avez monté ce CPES en partenariat. Quels sont les partenaires et quelle organisation avez-vous adopté pour ces enseignements ?
Je suis très fière du partenariat autour de ce cycle pluridisciplinaire puisque, outre le lycée, le Lycée international de Palaiseau Paris-Saclay, qui est un très beau lycée qui vient de sortir de terre quasiment, il a deux ans, ce projet a été bâti avec l’Université Paris Saclay, l’ENS, l’Institut Polytechnique de Paris et HEC. Les enseignements vont se faire au lycée mais aussi un peu dans les écoles qui sont partenaires et avec certains de leurs enseignants. Et l’Université de Paris Saclay, par exemple, a une vraie expertise dans les formations en sciences des données. l’Institut Polytechnique, là aussi, a une vraie expertise dans les bases en algorithmique. Et puis HEC va être présent en troisième année, notamment pour accompagner les projets d’entrepreneuriat.
Pourquoi est ce que vous avez choisi cette thématique Société et Santé ?
Les thématiques, c’est vraiment autour de la donnée. Les données qu’on articule avec les sujets de santé d’une part, et de société d’autre part. La science des données, c’est aujourd’hui complètement central. C’est l’outil incontournable pour analyser les phénomènes, les comprendre et je dirais même pour transformer le monde. Tout fonctionne aujourd’hui avec les données. La maîtrise des données est très importante et cette formation, elle part de cela. Donc ça requiert une solide formation, en mathématiques notamment, mais pour aller vers des applications qui sont des applications liées au secteur de la santé, liées à des applications aussi de politiques publiques, d’économie, de sociologie, d’éthique, d’affaires publiques ou encore de commerce. Vous voyez, c’est à la fois quelque chose d’assez théorique, fondé sur une assise forte sur les mathématiques, mais en même temps qui a une vocation d’exploitation de ces sciences des données dans des champs très concrets.
Comment est-ce que vous comptez accompagner ces élèves ? Et vous avez parlé du public ? Peut être qu’on peut redire un peu plus sur les profils d’élèves que vous attendez ou le profil de candidats que vous attendez.
Dès l’année prochaine, nous aurons 50 élèves dans cette première promotion du CPES. Tout ça se fait dans un très beau lycée qui a un internat vivant, sympathique et qui va permettre d’accueillir les élèves, notamment le week end. C’est important de pouvoir accueillir les élèves le week end car nous avons une ambition d’ouverture sociale très forte. Nous cherchons des élèves qui vont être très forts avec un très bon niveau académique, beaucoup de détermination. Mais nous souhaitons avoir 40 % de boursiers. Et puis j’aimerais beaucoup que nous ayons au moins 50% de filles. Donc les conditions le permettent puisqu’on a cet internat qui est à quelques mètres des laboratoires de Polytechnique. Et puis par ailleurs, le fait qu’on soit au cœur du plateau de Saclay en partenariat avec les écoles, ça va permettre de mettre en place du mentorat avec les étudiants de ces écoles. Enfin, il y a des bourses et des financements additionnels qui peuvent venir accompagner cette dimension d’ouverture sociale très intéressante.
Peut être qu’on peut rappeler concrètement ce qu’apporte un CPES en termes peut être de diplôme, peut être expliquer aussi en termes de durée.
Le CPES, c’est trois ans. Ça donne accès à une équivalence grade de licence. Et par ailleurs le contenu de la formation, pour se représenter un petit peu ce qu’est la formation, c’est d’abord un bloc fondamental autour des mathématiques, de l’informatique, des sciences, des données, de l’économie, les sciences sociales, les politiques sociales et santé. C’est aussi un bloc de spécialisation où l’on choisit plutôt d’appliquer cela à la santé ou plutôt aux sciences société. Et puis il y a des blocs transverses, la recherche et l’entrepreneuriat, avec des conférences thématiques, de la conduite de projets, des ateliers d’idéation, de l’incubation. Et puis un grand bloc d’ouverture personnel puisque notamment nous prodiguons un certain nombre de ces enseignements en anglais, ce qui fait la spécificité pédagogique de ce CPES. C’est d’abord une partie des enseignements disciplinaires dispensés en anglais. Ensuite, une attention particulière est accordée à la formation par la recherche et aux projets. Et puis enfin, une dimension de création, d’idéation, d’entrepreneuriat. Ces trois éléments, on les retrouvera pas dans d’autres CPES en France. C’est assez unique, mais c’est aussi parce que c’est assez unique d’être dans cet écosystème avec ces partenaires là sur le plateau de Saclay.
Pour candidater, c’est sur Parcoursup?
C’est sur Parcoursup, on le trouve très facilement.
Et puis on trouvera une fiche très détaillée sur laquelle sont indiqués, entre autres, ce qu’on n’a pas à citer aujourd’hui, les poursuite d’études possibles après ce CPES. Est ce qu’il y avait d’autres choses que vous vouliez ajouter ?
J’espère que cette formation trouvera son public. J’espère vraiment vivement que nous aurons des jeunes femmes qui viendront dans ces métiers, dans cette formation. C’est fait pour elles. C’est vraiment fait pour comprendre le monde et puis pour se donner les moyens de le transformer. Un appel donc aux jeunes femmes que je fais aujourd’hui et pour susciter leur ambition sur ces questions.
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Quelle stratégie adopter et éviter sur Parcoursup?
Vous vous demandez comment passer d’un projet d’orientation à une stratégie de voeux Parcoursup gagnante?
En d’autres mots, comment s’assurer que mon enfant pourra intégrer la formation dont il ou elle a vraiment envie. Cette formation qui l’intéressera, dans laquelle il s’épanouira.
Il n’existe pas une seule stratégie gagnante. Par contre il existe des stratégies perdantes et à éviter.
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