Nous explorons l’année de césure au collège et au lycée, abordant âge idéal, motivations variées, avantages académiques et personnels.

Principaux sujets abordés :

• L’âge idéal pour une année de césure.
• Diverses motivations, y compris linguistiques, académiques, et personnelles.
• Les avantages académiques et personnels.
• Les élèves ayant des besoins spécifiques.
• La variété des profils d’élèves.

Résumé :

L’article examine l’âge approprié pour une année de césure au collège ou au lycée, soulignant que c’est de plus en plus populaire chez les jeunes dès le primaire. Le choix dépend de l’individu, des parents et des enseignants. Les motivations incluent la maîtrise de langues étrangères, l’ouverture culturelle, l’obtention de diplômes étrangers, et la résolution de problèmes scolaires ou personnels. Certains élèves à haut potentiel ou ayant des difficultés trouvent l’expérience enrichissante. En somme, une année à l’étranger convient à un large éventail de profils d’élèves.

À quels jeunes correspond ce type d’expérience d’année de césure ?

Quand on vous dit année de césure, vous pensez certainement “étudiant”.

Vous imaginez une année Erasmus, en Espagne ou une année en Australie, pour votre jeune de vingt ans entre la L2 et la L3, ou bien entre la licence et le master.

Mais, chez les plus jeunes, on observe une tendance grandissante : de plus en plus d’élèves partent faire une année de césure à l’étranger, bien avant d’être étudiants, dès le collège, ou bien au cours du lycée, voire, pour certains, en fin de primaire.

Les années de césure ont le vent en poupe et, en cela, les jeunes français rejoignent la pratique de certains jeunes européens, notamment allemands et espagnols, pour lesquels partir un an dans une école à l’étranger est une tradition bien ancrée et bien intégrée dans le parcours de l’élève.

Quel est le bon âge pour passer ainsi une année à l’étranger ?

Vous vous demandez si, tout de même, à douze ou treize ans, ce ne serait pas un peu trop jeune pour quitter le nid familial ?

Est-ce que partir en Seconde, quand votre ado est plus mûr et responsable, ce ne serait pas l’âge idéal pour partir vivre loin de vous pendant un an ?

 En réalité, il n’existe pas véritablement un “bon âge” pour partir et tout dépendra de l’enfant lui-même, de ses parents et de l’avis des enseignants qui le côtoient, chaque jour, dans son établissement d’origine.

Certains jeunes enfants sont très enthousiastes à l’idée de partir, pour une expérience longue à l’étranger, dès le primaire. D’autres le feront plus tardivement, lorsqu’ils seront vraiment prêts. Soit pendant le collège, par exemple entre la 5è et la 4è, ou bien juste avant le lycée, entre la 3è et la 2nde, ou encore en cours de lycée.

À chaque jeune son rythme.

Au-delà de la question du bon âge ou du bon niveau de classe pour partir, il est intéressant de s’interroger sur les motivations des familles pour ce type de projet.

Pourquoi partir faire une année de césure à l’étranger, dans un autre pays, dans un autre système scolaire, pour vivre cette expérience exceptionnelle ?

La maîtrise de la langue

Bien évidemment, une des motivations majeures est la parfaite maîtrise d’une langue étrangère au retour, le plus souvent l’anglais, mais pour certains élèves aussi, l’allemand, l’espagnol ou encore le chinois. La plupart des jeunes qui partent ont un niveau linguistique simplement scolaire et c’est ce qui motive leur projet.

De fait, si votre ado part vivre une année dans un pays étranger, il est certain qu’il en reviendra, si ce n’est bilingue, au moins très fluent dans la langue du pays, à la fois à l’oral, mais aussi à l’écrit… Ce qui constituera un atout majeur pour son dossier post-bac et pour son parcours étudiant et professionnel.

L’ouverture au monde 

A la motivation linguistique s’ajoutent celle de l‘ouverture sur le monde, de la découverte d’une autre culture, et, sur le plan plus personnel, d’une expérience très riche de rencontre de l’autre et de découverte de soi.

 L’objectif académique

Pour certains aussi, l’objectif du séjour sera majoritairement académique. Certains élèves peuvent rentrer en France avec un diplôme officiel en poche : le diplôme du GCSE britannique, équivalent de notre Brevet, ou bien un diplôme baccalauréat local, ou encore un certificat de langue, diplômes de Cambridge, IELTS ou autre.

Des diplômes qui seront particulièrement appréciés quand viendra l’heure des candidatures pour le post-bac, du premier stage ou du lancement dans la vie professionnelle !

 Un contexte spécifique

Pour certains jeunes, envisager une année de césure à l’étranger peut s’inscrire dans un contexte scolaire ou personnel plus spécifique. Cette expérience différente est alors à considérer comme une des solutions possibles, face à une situation qui pose question.

Nous pourrions citer les élèves qui ont sauté une classe, voire deux, et qui vivent un décalage entre des résultats académiques, qui sont au rendez-vous, et un manque de maturité, bien réel. Partir à l’étranger permettra à ces jeunes de mettre intelligemment à profit une ou deux années d’avance. Et évitera à certains de se trouver à entrer en seconde un peu trop jeunes …

Plus précisément, un élève à haut potentiel, particulièrement doué mais qui s’ennuie en classe et tourne en rond, trouvera, dans une année à l’étranger, l’opportunité de satisfaire sa curiosité et de revenir grandi.

Pour ces jeunes-là, un système scolaire vraiment différent du nôtre, anglo-saxon notamment, leur permettra d’être nourris sur le plan intellectuel, mais aussi comblés dans les domaines sportif, artistique, culturel.

 Prendre l’air

Autres motivations fréquentes pour partir “prendre l’air” : des difficultés scolaires récurrentes, voire un réel décrochage, avec, pour certains, un avis de redoublement qui se profile ou qui vient d’être prononcé.

Des difficultés d’apprentissage. Des troubles de l’attention. Une gêne liée à une forme de “dys” – dysorthographie, dyspraxie. Ou encore un grand mal être, une situation de souffrance, ou de harcèlement.

Il y a fort à parier que ces jeunes-là aussi pourront trouver, dans une année à l’étranger, une vraie opportunité pour reprendre leur souffle, pour consolider tout à la fois leur confiance en eux et leur dossier scolaire et pour rebondir, la tête haute.

En conclusion

Une année à l’étranger, ce n’est pas que pour les étudiants, c’est aussi pour les 9-17 ans !

Pour ceux qui ont des difficultés comme ceux qui carburent, pour ceux qui ont soif de découvrir de nouvelles choses comme pour les plus réservés, pour les grands sportifs comme pour ceux plus artistes…

Ce contenu vous est proposé par un membre de la Communauté d’experts AZIMUT : Colombe DINOCHEAU, fondatrice de My English School, séjours linguistiques et scolarités à l’étranger