Nous explorons les parties prenantes dans l’organisation d’une année de césure au collège ou au lycée, dont le jeune, les parents, l’école, et les experts.

Principaux sujets abordés :

• Le rôle du jeune dans le projet d’année de césure.
• L’implication des parents dans la décision.
• L’importance de l’école d’origine dans le processus.
• L’éventuelle implication d’autres professionnels (coach d’orientation, personnel médical).
• L’accompagnement par des experts du séjour à l’étranger.

Résumé :

Cet article examine les acteurs clés impliqués dans la planification d’une année de césure au collège ou au lycée. Le jeune lui-même peut être à l’origine du projet ou influencé par des amis ou des membres de la famille. Les parents jouent un rôle essentiel dans la décision, en déterminant les critères importants pour la réussite de l’expérience de leur enfant. L’établissement scolaire d’origine est également impliqué, car il peut fournir des conseils et aura son mot à dire sur le retour de l’élève. Dans certains cas, d’autres professionnels, tels que des coachs d’orientation ou des professionnels de la santé, peuvent être consultés. Enfin, il est recommandé de se faire accompagner par des experts ayant une expérience dans l’organisation de séjours à l’étranger pour garantir le succès du projet.

Qui intervient dans l’organisation d’un projet d’année de césure ? 

Une année de césure à cet âge, c’est un projet engageant, tant pour le jeune qui part, que pour sa famille. Il mérite qu’on se penche dessus sérieusement et que les différentes parties prenantes soient pleinement investies dans son organisation.

Quelles sont ces parties prenantes ?

le jeune qui va partir

Au cœur du projet, il y a le jeune qui va partir, bien évidemment, un écolier en fin de primaire, un collégien ou un lycéen qui aura pleinement son mot à dire, quand il n’est pas, lui-même, à l’initiative du projet.

Parfois, il aura entendu parler de cette expérience par un camarade de classe ou par une cousine et cela lui aura donné envie. Il est alors moteur et enthousiaste à la perspective de passer un an à Poudlard ou dans la Silicon Valley…

Tout aussi essentiels, les parents bien sûr.

Ils sont souvent à l’initiative du projet : ils en ont entendu parler par des amis, par des proches ou des collègues de travail et ils ont été séduits par la perspective d’une année différente pour leur enfant.

Il leur reviendra de réfléchir aux critères qui sont importants pour eux, pour que leur enfant vive la meilleure expérience possible. Les parents devront être d’accord sur l’essentiel car, le moment venu, ils signeront tous les deux les documents administratifs liés au séjour.

Dans certains cas, le projet est essentiellement celui des parents et le jeune est plutôt réfractaire…cela sera l’objet de discussions en famille, pour peser les pour et les contre.

L’établissement scolaire d’origine

Le corps enseignant de l’établissement d’origine est également partie prenante. La direction bien évidemment, mais aussi, éventuellement, le responsable du niveau scolaire de l’élève ou ses professeurs.

D’une façon générale, il est important que ce type de projet soit organisé en “partenariat” avec l’école d’origine du jeune qui s’apprête à partir. Les membres de l’établissement connaissent bien leurs élèves et peuvent être de bon conseil dans le projet. Et ils auront à se prononcer sur le retour et sur l’année scolaire suivante.

En pratique de deux choses l’une :

–    soit l’élève reviendra dans son école d’origine, à son retour en France : il est donc essentiel d’être en phase avec l’établissement et d’avoir bien organisé l’”après”

–    soit il changera d’établissement à son retour, mais les échanges avec l’école d’origine restent généralement nécessaires

 D’autres intervenants occasionnels

Dans certains cas particuliers, d’autres personnes peuvent être amenées à donner leur avis sur le projet : le coach d’orientation qui suit le jeune, parfois le corps médical – en cas de maladie chronique par exemple-, voire le psy dans des contextes plus difficiles.

Se faire accompagner par un expert des scolarité à l’étranger

Enfin, quand on se lance dans un projet d’année de césure pour son enfant, il n’est probablement pas inutile, compte tenu des enjeux du projet, de se faire accompagner par un expert des scolarité à l’étranger,

L’interlocuteur sollicité devra être fort d’une longue expérience et être à même de penser le projet dans sa globalité, en balisant le terrain, en envisageant les différentes options et en pensant au “coup d’après”! Ce sujet fera l’objet de l’épisode 5.

En conclusion

Vous l’aurez compris, si l’enfant est au cœur du projet, les adultes sont là pour l’organiser au mieux, pour qu’il puisse vivre une expérience exceptionnelle et qu’il en revienne avec des étoiles dans les yeux !

Ce contenu vous est proposé par un membre de la Communauté d’experts AZIMUT : Colombe DINOCHEAU, fondatrice de My English School, séjours linguistiques et scolarités à l’étranger