Tout change et rien ne change dans l’expression des voeux par les lycéens.

Les parents d’étudiants aujourd’hui ont commencé leurs études supérieures entre le milieu des années 1980 et le début des années 2000. A cette époque, il n’y avait pas autant de formations post bac, mais les plateformes centralisant les inscriptions existaient déjà. APB (Admission Post Bac), Ravel, le Minitel étaient les dispositifs utilisés par les étudiants avant Parcoursup.

C’était déjà une révolution par rapport à l’époque où chaque élève émettait sa liste de voeux en remplissant un dossier papier. Son dossier scolaire, toujours en version papier, était envoyé au premier établissement figurant sur sa liste. Si l’étudiant n’était pas accepté, son dossier était transmis au deuxième établissement sur sa liste, et ainsi de suite. Cela nous semble aujourd’hui l’âge de pierre, tellement cela devait être long et fastidieux.

Entre 1987 et 2008, c’est par le biais du Minitel que les candidats enregistraient leurs voeux. La liste ne devait pas excéder 18 formations, 15 formations sélectives et 3 universités maximum. A cette époque, l’entrée à l’université, n’était pas sélective. Une fois le baccalauréat en poche, début juillet, la galère commençait, car l’inscription sur le Minitel, ne garantissait nullement une place dans l’établissement choisi. Il fallait faire la queue pour déposer les résultats du bac, dans chaque établissement figurant sur sa liste.

Entre 2009 et 2017, l’algorithme APB a pris le relais. Il est né en 2002 et concernait uniquement le recrutement en classe préparatoires et quelques écoles d’ingénieurs. C’est en 2009 qu’il s’est généralisé au niveau national. Les candidats avaient la possibilité de choisir 24 formations, dont une non-sélective.

En 2010 il y avait quelques 9 000 formations référencées sur APB contre presque 19 000 aujourd’hui sur Parcoursup.

Depuis 2018, Parcoursup est la plateforme officielle d’inscription aux études supérieures et remplace donc les anciens systèmes qui étaient loin d’être au point. Bien sûr tout n’est pas parfait et il y a encore de nombreuses améliorations à apporter à ce système, mais la plupart des candidats de 2021 se sont vus attribuer au moins un de leurs voeux.

Ce contenu vous est proposé par un membre de la Communauté d’experts AZIMUT : Sixtine GONTIER, Coach professionnelle, Sixtine a été expatriée depuis 10 ans en Californie dans la baie de San Francisco.