Nul en maths ! Une fatalité ?

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La croyance “Je suis nul en maths” peut se développer chez les enfants dès leurs premiers pas dans cette matière, alimentée par des résultats décevants et des remarques négatives.

Pour les aider à retrouver le goût des maths, il est crucial de les encourager à s’investir, de transformer leur perception et d’aborder les mathématiques de manière ludique et adaptée à leur âge.
DANS CET ÉPISODE NOUS ABORDONS :
  1. La croyance “Je suis nul en maths” est souvent développée dès les premiers pas de l’enfant dans cette matière à l’école, alimentée par des remarques et des résultats décevants.

  2. Les enfants associent parfois les mathématiques à la douleur ou à la souffrance, ce qui renforce la croyance en leur incapacité à réussir dans cette discipline.

  3. Deux facteurs contribuent à l’évolution de cette croyance : le développement hétérogène des enfants et le manque d’intérêt pour les mathématiques.

  4. Pour aider les enfants à retrouver le goût des maths, il est recommandé de les encourager à s’investir dans la matière, de les rassurer face aux erreurs, de transformer leur perception et d’aborder les mathématiques de manière ludique et adaptée à leur âge.

  5. Des activités manuelles, des défis en famille, des jeux de société et des ressources en ligne peuvent contribuer à rendre les mathématiques plus accessibles et attrayantes pour les enfants.

« Je suis nul en maths » est l’une des phases très souvent entendues.

Mais est-ce vraiment une fatalité ? Et si c’était une croyance ?
Il s’agit en fait d’une croyance dont l’origine se trouve dans les tous premiers pas que l’enfant fait en mathématiques à l’école. Très tôt, en fonction de ses tous premiers résultats l’enfant rentre alors dans l’une des deux catégories : «bon» ou «pas bon» en maths.
Et l’engrenage se met en marche.
A force d’entendre à l’école, au collège, à la maison parfois, qu’il n’y arrive pas bien, qu’il n’a pas un esprit logique ou cartésien, et, à force de constater qu’il ne sait pas faire aussi bien que les autres, qu’il doit travailler plus, etc. l’enfant finit par développer cette croyance qu’il est nul en maths ou qu’il n’est pas capable.

Il met alors, inconsciemment, tout en œuvre pour donner raison à cette croyance.

C’est ce que l’on appelle la prophétie autoréalisatrice : Le «je suis nul en maths» devient «pas la peine d’essayer, je n’y arriverai pas».
Quand l’enfant a du mal avec les exercices mathématiques, son cerveau associe les maths à de la douleur ou de la souffrance. Or notre cerveau est programmé pour éviter la souffrance tout en allant vers ce qui lui demande le moins d’effort.
C’est pourquoi, face à son exercice de maths, l’enfant reçoit de son cerveau le message « n’essaie même pas, tu n’y arriveras pas. »

Deux facteurs permettent à cette croyance de se développer 

1 – Pour certains enfants, les mathématiques arrivent trop tôt dans la scolarité
Les enfants ne se développent pas tous de la même manière ou au même rythme et il peut y avoir une grande hétérogénéité dans la maturité cérébrale des enfants d’une même classe.
Je vous rappelle que le cortex préfrontal (qui dans notre cerveau est, entre autres, le siège de l’analyse, de la logique, de la déduction nécessaires aux mathématiques) n’arrive à maturité complète qu’à l’âge de 25 ans !
Pour certains enfants, le développement est plus rapide ou se fait plus tôt, donc quand on leur propose des mathématiques dans leur scolarité, cela ne pose aucun problème. Pour d’autres enfants, ce développement est plus lent et intervient plus tardivement et l’initiation aux mathématiques va être plus compliquée car elle arrive trop tôt.
2 – Le manque d’intérêtNous avons tous des goûts ou des appétences pour certaines choses.
Chez l’enfant, certaines de nos formes d’intelligences se développent plus vite non pas parce qu’il n’est pas capable de développer les autres mais parce qu’il va trouver de l’intérêt à développer celles-là en particulier. La motivation de l’enfant fera qu’il développera plus de capacités en mathématiques ou en littérature, en dessin, en sport, etc.
En revanche, s’il y a de la souffrance, très vite, l’enfant va mettre de côté cette forme d’intelligence et ne plus la développer

Conseils pour aider les enfants à retrouver le goût des maths

Pour réconcilier votre enfant avec les mathématiques vous pouvez :
Tout d’abord l’aider à prendre conscience de son investissement réel dans cette matière (apprend-il réellement ses leçons, quelle est sa participation en cours …). Comme dans les autres matières, sans investissement de la part de l’enfant, il est illusoire d’attendre des progrès.Ensuite le rassurer en acceptant les erreurs et en l’aidant à se poser les bonnes questions.
Transformer le « Je suis nul » par « Je n’y arrive pas encore ».

Enfin rendre les mathématiques accessibles en les abordant de façon ludique et adaptée à l’âge de l’enfant :

Des activités manuelles (jeux de construction, cuisine…) pour permettre à l’enfant d’appréhender l’utilité des maths dans ses activités quotidiennesDes défis en famille (autour du calul mental ou des tables de multiplications par exemple)
Des jeux de société (mathador, jeux de dés, etc)Des sites internet ( lumni.fr, jeuxmaths.fr, etc.) ou chaines youtube  (M@th et tiques, Mickaël Launay, J’ai 20 en maths, etc.)

Ce contenu vous est proposé par un membre de la Communauté d’experts AZIMUT : Odile COLLENOT, Coach certifiée, elle accompagne les jeunes en orientation, motivation et méthodologie de travail

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