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Les études qui mènent à la médecine, la pharmacie, l’odontologie (dentiste) et la maïeutique (sage-femme) évoluent perpétuellement.
Les études qui mènent à la médecine, la pharmacie, l’odontologie (dentiste) et la maïeutique (sage-femme), sont très convoitées depuis les années 1960. En 2021, elles arrivent en deuxième place du classement des filières les plus choisies sur Parcoursup, avec 664 467 candidats, juste avant les formations d’ingénieurs et juste après le diplôme d’état d’infirmier.
Pour devenir médecin, il faut compter 9 ans d’études à l’université pour les généralistes et 10 à 12 ans pour les spécialistes, comme les chirurgiens ou les pédiatres. Ce sont des années de formation dense où les étudiants passent des amphis aux stages à plein temps, à l’hopital le plus souvent.
Les études se déroulent en trois cycles, composés d’un premier cycle de trois ans dit “de formation générale”, suivi d’un deuxième cycle de trois ans dit “de formation approfondie” et enfin d’un troisième cycle de trois ans dit “d’études spécialisées”. Ces études sont notamment sanctionnées par deux épreuves importantes : un concours à l’issue de la première année et les épreuves classantes nationales à l’issue de la sixième année. Ces épreuves classantes ont remplacé en 2004 le concours de l’internat. Suivant son classement, l’étudiant choisit son centre hospitalier universitaire (et donc sa ville) d’affectation, ainsi que sa filière, puis les services où il effectuera des stages de six mois. Ce dispositif permet aux étudiants de choisir leur poste en ayant pleinement connaissance des places disponibles.
Petite anecdote, en 2005, un millier de postes, tous en médecine générale, n’ont pas été pourvus, les étudiants préférant redoubler plutôt que de devenir généralistes. Les postes dans les autres spécialités étant tous pourvus.
Revenons un peu en arrière. Entre 1971 et 2020 les études de santé, sont règlementées et soumises au numerus clausus, fixé par arrêté ministériel. À l’époque, face à une augmentation du nombre d’étudiants en médecine, suite à la réforme de l’Université Libre de 1968, le gouvernement met un frein, grâce à l’instauration du numerus clausus, afin de garantir de bonnes conditions de stage dans les hôpitaux. En 2019 le quota était fixé à 9 314 étudiants admis en deuxième année de médecine, 1 320 étudiants en odontologie, 1 033 en maïeutique et 3 621 en pharmacie. Entre 1972 et 1993, le nombre de places en deuxième année de médecine n’a cessé de diminuer, passant de 8 588 places en 1972 à un maigre 3 500 places en 1993. Il est remonté à 10 675 en 2021.
La reforme des études de santé de 2020 a remplacé le numerus clausus par un numerus apertus. Chaque université déterminera le nombre de places qu’elle ouvrira en deuxième année, en concertation avec l’Agence Régionale de Santé, afin de répondre aux besoins locaux en médecins. L’objectif fixé par la réforme est d’augmenter le nombre de médecins de 20%, formés au niveau national.
Au final, numerus clausus ou numerus apertus, la sélection est tout aussi importante. A la rentrée scolaire 2020-2021 il y avait 196 790 inscrits en première année d’études de santé pour un peu plus de 10 000 places en deuxième année.
Ce contenu vous est proposé par un membre de la Communauté d’experts AZIMUT : Sixtine GONTIER, Coach professionnelle, Sixtine a été expatriée depuis 10 ans en Californie dans la baie de San Francisco.
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